Références
↑1 | Un attachement sensible à la beauté de la liturgie traditionnelle est d’ailleurs en soi parfaitement légitime. Le rite latin traditionnel souligne merveilleusement la vérité sur Dieu, sur l’homme et sur le sacrifice du Christ. Mais la vérité qui devient sensible, qu’est-ce que c’est, sinon la beauté ? Cf. L.-M. de Blignières, « Le rite rend sensible la vérité », Sedes Sapientiæ, n° 143, mars 2018, pp. 84-88. |
---|---|
↑2 | Cf. L.-M. de Blignières, « Notes à propos d’un article du père Donneaud », Sedes Sapientiæ, n°159, mars 2022, pp. 101-118. |
↑3 | Parce que la liturgie latine est un monument de la tradition divine qui découle ou explicite par un développement continu et homogène le trésor révélé reçu des apôtres. La doctrine de saint Thomas est un instrument philosophico-théologique naturellement certain qui a reçu une approbation particulière du magistère pour sa capacité à faire pénétrer et à défendre la révélation. |
↑4 | « Les origines de la Fraternité Saint-Pierre : le témoignage d’un fondateur », Tu es Petrus, n° XXXIII, hiver 2022, pp. 39-40. |
↑5 | Il y a eu heureusement des exceptions, comme le montre en 2013 ces lignes d’un document officiel de la Maison générale aux Supérieurs majeurs de la FSSPX (Lettre circulaire n. 2013 – 12/2) : « [Mgr Lefebvre] affirmait également qu’il ne donnait guère de temps aux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre pour adopter la nouvelle messe. Finalement, les faits ont montré que ces derniers ont su résister aux assauts. En 1999, ils ont eu raison d’une tentative de mise au pas de Rome et, progressivement, la quasi-totalité des seize signataires d’une lettre préconisant le biritualisme ont dû quitter la FSSP. Aujourd’hui, ils sont 250 prêtres célébrant exclusivement l’ancien rite. Nul ne peut dire que Mgr Lefebvre aurait maintenu la même appréhension qu’en 1988 au fil des années. En même temps, si on se penche sur la correspondance de Mgr Lefebvre, on pourra également trouver des morceaux plus modérés à l’endroit des communautés Ecclesia Dei, concédant le fait qu’ils ne sont pas ralliés d’esprit et qu’ils ont l’avantage de rappeler quotidiennement aux évêques ce qu’est la Tradition. » |
↑6 | Je les ai relevées dans notre revue, à l’occasion de leur surgissement ou au fur et à mesure des anniversaires. Cf. Sedes Sapientiæ, n° 44, printemps 1993, « Pour une juste interprétation d’Ecclesia Dei » (don Piero Cantoni) ; n° 64, été 1998, « Ecclesia Dei, dix ans après » ; n° 68, été 1999, « Actes fondateurs et gestes de communion » ; n° 87, printemps 2004, « Ecclesia Dei, quinze ans après » ; n° 96, juin 2006, « La discipline liturgique spéciale des Instituts Ecclesia Dei (P. du Faÿ et L.-M. de Blignières) ; n° 101, septembre 2007, « Traditionalistes : identité et mission » ; n° 113, septembre 2010, L.-M. de Blignières, « De la “communion” et de la crise dans l’Église ; n° 130, décembre 2014, L.-M. de Blignières, « La communion dans tous ses états » ; n° 159, mars 2022, L.-M. de Blignières, « Le pape et le droit propre des religieux ». |