Références
↑1 | On appelle dons préternaturels (du latin praeter naturam : au-delà de la nature) les dons d’immortalité, d’impassibilité, de science infuse et d’intégrité que nos premiers parents avaient reçu en plus de la grâce sanctifiante. |
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↑2 | Il est bien entendu que Notre-Seigneur n’a pas contracté le péché originel. La Sainte Vierge en fut également préservée : c’est le privilège de son Immaculée Conception. |
↑3 | Innocent III, Lettre Maiores Ecclesiae causas à l’archevêque Humbert d’Arles, 1201, DH 780 |
↑4 | Concile de Lyon II, Profession de foi de l’empereur Michel Paléologue, 6 juillet 1274, DH 858. Le concile de Florence reprend textuellement cette affirmation dans la Bulle d’union avec les Grecs Laetentur Caeli, 6 juillet 1439, DH 1306 |
↑5 | Saint Thomas d’Aquin, Somme de Théologie, Ia-IIae, qu. 1, art. 4 |
↑6 | Cf. Saint Thomas d’Aquin, Somme de Théologie, IIIa, qu. 87, art. 5, ad 2m |
↑7 | Mc 16, 16 (trad. Bible de Jérusalem) |
↑8 | Jn 3, 5 |
↑9 | Cf. Concile de Florence, Bulle d’union avec les Coptes et les Éthiopiens Cantate Domino, 4 février 1442, DH 1349 : « Au sujet des enfants, en raison du péril de mort qui peut souvent se rencontrer, comme il n’est pas possible de leur porter secours par un autre remède que par le sacrement du baptême, par lequel ils sont arrachés à la domination du diable et sont adoptés comme enfants de Dieu… » Cf. Saint Thomas d’Aquin, Somme de Théologie, IIIa, qu. 68, art. 3 |
↑10 | Cf. Innocent III, Lettre Maiores Ecclesiae causas à l’archevêque Humbert d’Arles, 1201, DH 780. On pense que les petites filles étaient offertes à Dieu juste après leur naissance. |
↑11 | Cf. Saint Thomas d’Aquin, Commentaire des Sentences, l. IV, dist. 1, qu. 2, art. 4, qc. 2. On peut penser que, là où l’Évangile n’a pas été suffisamment promulgué, cette possibilité demeure. |
↑12 | Nous suivons le cardinal Journet, qui propose le terme de « félicité » pour distinguer cette béatitude naturelle de la béatitude surnaturelle. Cf. Charles Journet, La volonté divine salvifique pour les petits enfants, Desclée de Brouwer, 1958, p. 28, n. 2 |
↑13 | Cf. Saint Thomas d’Aquin, Commentaire des Sentences, l. II, dist. 33, qu. 2, art. 2, ad 2m et 5m |
↑14 | Saint Thomas d’Aquin, Questions disputes De Malo, qu. 5, art. 3, ad 1m et ad 5m |