Références
↑1 | La nature de l’homme est telle que difficilement, il s’élève à la méditation des choses divines sans l’aide extérieure qui l’y soutient. C’est pourquoi l’Église, en pieuse mère, a-t-elle institué des rites, en vertu desquels telles formules, à la messe, seraient prononcées à voix basse, telles autres à haute voix. De même, instruite par les apôtres et la tradition, elle a établi des cérémonies, bénédictions mystérieuses, luminaires, encensements, ornements et beaucoup de choses de ce genre destinées à rappeler la majesté d’un si grand sacrifice, et aussi à exciter l’esprit des fidèles à s’élever par ces signes extérieurs de la religion et de la piété à la contemplation des choses très hautes cachées dans ce sacrifice. (Concile de Trente, 22e session, chap. 5) |
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↑2 | Dom Gaspar Lefebvre, Manuel de liturgie, Ed. Apostolat liturgique, Bruges, 1934, p. 182 |
↑3 | On voit ainsi les « Constitutions Apostoliques » du IVe siècle prescrire que l’église soit « allongée en forme de vaisseau et tournée vers l’Orient » (Les constitutions apostoliques, Ed. du Cerf, 1992, p. 112). Plus anciennement encore, Tertullien pourra écrire : « la maison de notre colombe est simple, et tournée vers la lumière. L’image de l’Esprit Saint aime l’orient. C’est vers la région de l’Orient que nous prions» (Adv. Val., c. 3.). Saint Isidore de Séville des siècles plus tard rapportera que « lorsque les anciens construisaient un temple, ils le tournaient à l’Orient de l’équinoxe afin que celui qui était en prières fut tourné vers le véritable Orient » (Origines L. XV) Le prêtre célébrant le matin voyait les rayons du soleil l’éclairer à travers les vitraux. |
↑4 | Migne, Dictionnaire d’archéologie sacrée, t. II, 1204 |
↑5 | Lorsque nous nous levons pour prier, nous nous tournons vers l’orient, là où le soleil se lève. Non pas que Dieu serait là, ayant abandonné les autres régions du monde… mais pour exhorter l’esprit à s’élever vers une région supérieure, c’est à dire vers Dieu. (Saint Augustin, P.L. XXXIV, col 1277) |
↑6 | De même que l’Orient est l’image de la naissance, de même il est la figure de la vérité succédant à l’erreur. C’est pour cela que nous autres, chrétiens, nous avons l’habitude de nous tourner vers l’Orient lorsque nous prions. Ce n’est plus comme chez les païens, pour adorer le soleil, mais pour adorer le soleil de justice et de vérité (Saint Clément d’Alexandrie in Dom Gaspar Lefebvre, Manuel de liturgie, Ed. Apostolat liturgique, Bruges, 1934, p. 183). |
↑7 | Célébrez le Seigneur qui s’élève au plus haut des cieux vers l’Orient. |
↑8 | Lors de son Ascension, il s’éleva vers l’orient, et c’est dans cette direction que ses apôtres l’adoraient, et c’est ainsi qu’il reviendra, comme ils l’ont vu monter au ciel, ainsi que l’a lui-même dit le Seigneur : comme l’éclair parti de l’orient est aussitôt à l’occident, ainsi en sera-t-il du retour du Fils de l’homme”. Puisque nous l’attendons, nous prions aussi vers l’orient. C’est une tradition non écrite des apôtres. ( Saint Jean Damascene, Orthod. Fidei., l. IV, c. 13). |
↑9 | IIa IIae, q. 84, a. 3 ad 3um |