Références
↑1 | Jn 15, 6 |
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↑2 | Charles Journet, Le mal, p. 217. |
↑3 | On compare ainsi parfois le prêtre au médecin, puisque les deux peuvent apporter une forme de guérison, l’un à l’âme, l’autre au corps. Le prêtre a cependant – au nom du Christ – un pouvoir infiniment plus grand : il peut bien sûr guérir (les blessures vénielles) mais aussi ressusciter (des péchés mortels) ! |
↑4 | Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, IaIIae, q. 87, a. 3, ad 1. |
↑5 | « La peine ne doit cesser tant que demeure la faute. » (Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, Supplément, q. 99, a. 1) ; « La faute qui est irréparable de soi dure toujours et c’est pourquoi lui est due une peine éternelle. » (Somme théologique, IaIIae, q. 87, a. 4, ad 3.) ; « L’éternité de la peine ne correspond pas à la quantité de la faute mais à son irrémissibilité. » (Somme théologique, IaIIae, q. 87, a. 5, ad 3. |
↑6 | Saint Thomas d’Aquin, De Malo, q. 1, a. 5, ad 15. |
↑7 | « Dans le péché il y a deux choses. La première est l’aversion à l’égard d’un bien impérissable, qui est infini ; à cet égard, par conséquent, le péché est infini. » (Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, q. 87, a. 4. |
↑8 | « Le péché apparaît alors comme une injure, comme un mal de Dieu, ‘malum Dei’, il atteint Dieu en le frustrant de ce qui lui est dû en justice ; il lèse le droit strict de la fin dernière à être aimée par-dessus tout. » (Charles Journet, L’Eglise du Verbe Incarné, t. 2, p. 189. |
↑9 | « […] Dieu, lequel doit être dit véritablement lésé, offensé, injurié, non certes par regard à quelque dommage qui l’atteindrait ontologiquement, mais par regard à une juste estimation morale. » (Charles Journet, L’Eglise du Verbe Incarné, t. 2, p. 190. |
↑10 | « Le Christ a donné le prix de sa passion non seulement pour obtenir en récompense la grâce du salut aux hommes, mais aussi pour compenser l’offense infinie faite à Dieu par le péché. » (Charles Journet, L’Eglise du Verbe Incarné, t. 2, p. 213. |
↑11 | « Il y a une proportion, souvent signalée par les théologiens, entre d’une part, la malice de nos fautes, qui sont finies et inégales en raison de leur nature, de leur objet, de leurs circonstances, mais qui sont infinies et égales du fait que chacune d’elle viole le droit toujours infini de la majesté divine ; et, d’autre part, la valeur de la satisfaction du Christ dont les actions […] étaient finies et inégales en raison de leur nature, de leur objet, de leurs circonstances, mais également infinies en dignité, du fait que chacune d’elle émanait de la même personne infinie. » (Charles Journet, L’Eglise du Verbe Incarné, t. 2, pp. 191-92. |
↑12 | Voltaire (Dictionnaire philosophique, « Enfer ») et Rousseau (L’Emile) font déjà écho d’une controverse qui secoua le protestantisme de Suisse Romande au milieu du XVIIIème siècle |
↑13 | voir Michel Fromaget et Yvon Kull, De l’enfer introuvable à l’immortalité retrouvée, L’Harmattan, 2017 et les critiques de Mgr André Léonard (Nouvelle Revue Théologique n°140-3) de Mgr Christophe Kruijen (Revue Thomiste 122-3, pp. 476-497 ; 122-4, pp. 629-666 |
↑14 | DS411 |
↑15 | Dante, La divine comédie, L’enfer, chant III |
↑16 | Lacordaire, Conférences de Notre-Dame de Paris, 1851, 72e conférence. |
↑17 | Réginald Garrigou-Lagrange, L’éternelle vie et la profondeur de l’âme, qui cite saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, IIaIIae, q. 19, a. 7 : « la crainte servile est comme un principe extérieur disposant à la sagesse, en tant qu’une certaine crainte de la peine écarte du péché ». |
↑18 | Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose ou Le spleen de Paris. |
↑19 | Hans Urs von Balthasar, L’enfer, une question, p. 25 ; G. Martelet, L’Au-delà retrouvé, p. 189-190 : « Le sens des textes du Nouveau Testament sur l’enfer n’est sûrement pas : ‘voici ce qui vous adviendra’, mais bien : ‘voici ce qui à aucun prix ne doit vous arriver’ |
↑20 | Mt 8, 12 ; 22, 13 ; 22, 13 ; 24, 51 ; 25, 30 ; Lc 13, 28 |
↑21 | Mt 8, 12 ; 22, 13 ; 25, 30 |
↑22 | Mt 13, 42 |
↑23 | « C’est tronquer le texte évangélique et en subvertir le sens que d’affirmer que Jésus, interrogé précisément sur le (petit) nombre des sauvés, s’était contenté de répondre par une exhortation morale à lutter ‘pour entrer par la porte étroite’, puisqu’il ajoute un énoncé prophétique (passage de l’impératif au futur) : ‘car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas » (Lc 13, 24) » écrit Mgr Kruijen (Peut-on espérer un salut universel, Parole et Silence, 2017. |
↑24 | Catéchisme de l’Église Catholique, n°633 : « Jésus n’est pas descendu aux enfers pour y délivrer les damnés ni pour détruire l’enfer de la damnation, mais pour libérer les jutes qui l’avaient précédé. » |