Références
↑1 | Saint Thomas d’Aquin, de Ente et Essentia, prologue. La citation vient d’Aristote à l’origine. |
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↑2 | Léon XIII, Satis Cognitum, EPS 548. |
↑3 | Koinonia : mot essentiel pour comprendre la communion. Il signifie la « mise en partage », la communication, la mise en en commun d’une réalité, qui fonde l’amitié chez Aristote. Dans le cas de l’Église comme de la charité, la réalité partagée, c’est Dieu. |
↑4 | 1 Co, 1, 9. |
↑5 | Ac 2, 42 : “ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle (koinonia), dans la fraction du pain” : verset essentiel, qui montre la place de l’Eucharistie et de l’unité dans la vérité pour être en communion. |
↑6 | “De unitate Patris et Filii et Spiritus Sancti plebs adunata” : Vatican II, Lumen gentium 4, Catéchisme de l’Église catholique, n° 810, citant s. Cyprien, De orat. dom., 23. |
↑7 | Jn 17, 21. Cf. le commentaire de ce verset par Benoit XVI dans son Discours du 18 avril 2008 à l’église St Joseph de New York : « Nous devons d’abord rappeler que l’unité de l’Église découle de l’unité parfaite au sein de la Trinité […]. Son unité à la fois découlait et était le reflet de l’unité de Dieu Père, Fils et Esprit. » |
↑8 | C’est ce que rappelle encore le concile Vatican II : « L’Esprit-Saint qui habite dans le cœur des croyants, qui remplit et régit toute l’Église, réalise cette admirable communion des fidèles et les unit tous si intimement dans le Christ, qu’il est le principe de l’unité de l’Église” (Vatican II, Unitatis Redintegratio 2, §2). |
↑9 | C’est ce que manifeste la doctrine de l’Église comme Corps Mystique du Christ qui est, selon le mot de saint Paul, « un édifice, bâti sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire ; en lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur (Ep 2, 20-21.) |
↑10 | 1 Jn 1, 3. |
↑11 | Le pape Benoît XVI est particulièrement sensible à cette conception « traditionnelle » de l’unité, insistant sur la nécessité d’une « communion avec l’Église de tous les temps” (Benoit XVI, Discours du 18 avril 2008 à l’église St Joseph de New York.). “Et cette communion, que nous appelons Église, ne s’étend pas seulement à tous les croyants d’un moment historique déterminé, mais comprend également tous les temps et toutes les générations. Nous avons donc une double universalité : l’universalité synchronique – nous sommes unis avec les croyants dans toutes les parties du monde – et également une universalité dite diachronique : c’est-à-dire que tous les temps nous appartiennent, les croyants du passé et les croyants de l’avenir également forment avec nous une grande et seule communion” (Benoit XVI, Audience générale du mercredi 26 avril 2006).“ |