Références
↑1 | Le Concile Vatican II résume en trois mots les trois aspects de cette communion spirituelle, en rappelant que l’Église est « établie par le Christ pour communier à la Vie, à la Charité, et à la Vérité » (LG II, 9, § 2). |
---|---|
↑2 | 2 P 1, 4. |
↑3 | Ia IIae, q. 112, a. 1. |
↑4 | IIa IIae, q. 23, a. 1. |
↑5 | 1 Jn, 4, 20. |
↑6 | Telle est la définition de l’unité de l’Église selon le Concile de Latran IV, D 432 : « une union de charité par la grâce ». |
↑7 | Nous renvoyons ici aux études de C. Journet, Théologie de l’Église, Paris, Desclée, 1987, p. 330-335, qui défend cette idée de l’unité par la charité, à la suite de saint Thomas d’Aquin pour lequel le schisme n’est rien d’autre qu’un péché contre la charité, en IIa IIae, q. 39, a. 1 : « Le péché de schisme est un péché spécial : il sépare de l’unité que fait la charité, quand elle rassemble non seulement des personnes privées par un lien de dilection spirituelle, mais l’Église entière dans l’unité de l’Esprit saint ». |
↑8 | 1 Jn 1, 7. |
↑9 | Le concile Vatican II s’appuie sur l’Écriture sainte pour rappeler cette structure théologale de la communion dans l’Église : « [Le Christ] appela et réunit dans l’unité de la foi, de l’espérance et de la charité, le peuple de la Nouvelle Alliance qui est l’Église, selon l’enseignement de l’Apôtre : “Il n’y a qu’un Corps et qu’un Esprit, comme il n’y a qu’une espérance au terme de l’appel que vous avez reçu ; un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême” (Ep 4, 4-5)” (Vatican II, Unitatis Redintegratio 2, §2.) |
↑10 | L’homme en question peut même ignorer qu’il a la foi. Sur ce sujet, cf. Pie XII sur l’appartenance à l’Église et l’ignorance invincible ; et Jacques Maritain, « La dialectique immanente du premier acte de liberté », dans Raison et Raisons, essais détachés, Paris, Egloff, p. 131-163. |
↑11 | Ep 3, 9. |
↑12 | Cf. Benoit XVI, Discours du 18 avril 2008 à l’église St Joseph de New York. |