Références
↑1 | Cf. M. Denton, Évolution, une théorie en crise, trad. N. Balbo, Paris, Flamarion, 1992, c. 4, p. 83-84 |
---|---|
↑2 | Darwin, L’origine des espèces, loc. cit., C. VI, p. 247 |
↑3 | Pour un exposé sur la question des fossiles, la connaissance acquise depuis Darwin sur ce point et un certain nombre de données chiffrées, on se reportera à M. Denton, Évolution, une théorie en crise, c. 8. Stephen J. Gould montre à partir de certaines roches qu’une période géologique courte – le Cambrien – a vu une véritable explosion des formes vivantes : « Au cours de ces trente dernières années, une riche collection de fossiles précambriens a été trouvée, confirmant les prédictions de Darwin quant au pullulement de la vie avant l’ère primaire. Toutefois, le caractère très particulier de ces formes de vie n’a pas confirmé sa prévision d’une montée continue de la complexité en direction de celle étant apparue au Cambrien, et le problème de l’explosion cambrienne reste toujours incompréhensible -et peut-être l’est-il encore plus puisque notre incompréhension repose maintenant sur la connaissance, plutôt que sur l’ignorance, de la vie précambrienne », cf. Stephen Jay Gould, La Vie est belle, trad. M. Blanc, Paris, éd. du Seuil, 1991, p. 64. |
↑4 | Darwin, L’origine des espèces, C. IX, p. 361 |
↑5 | « Nous n’avons même pas – ce qui serait de toute manière insuffisant – une cumulation de mutations favorables orientée progressivement sous l’effet de la sélection naturelle. Et si nous avons une telle cumulation sous l’effet de la sélection artificielle, celle-ci n’a pas non plus obtenu l’apparition d’une nouvelle espèce. L’homme a pu produire par cette méthode des chiens aussi dissemblables que l’énorme danois et le minuscule yorkshire, le teckel ou le caniche; ce sont non des espèces différentes, mais des races interfécondes et qui disparaîtraient rapidement par croisement, si l’homme ne les maintenait artificiellement pures. Il en est de même de toutes les plantes et de tous les animaux sur lesquels l’homme a exercé son action sélective. » Cf. Francis Kaplan, Le paradoxe de la vie, Editions La Découverte, 1995 |
↑6 | P.-P. Grassé, L’Homme en accusation, Paris, Albin Michel, 1980, p. 29. |
↑7 | Étymologiquement : « mouche aime le vin, » elle a le ventre noir. Comme tous les insectes, cette mouche de quelques millimètres de long, possède trois paires de pattes et représente la plus petite espèce de diptères. Son corps est brun clair et des anneaux noirs se dessinent sur son abdomen, différemment selon qu’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle. Ses yeux rouge vif sont bien caractéristiques. D’abord africaine, cette mouche s’est largement propagée à travers le monde (espèce « cosmopolite »). |
↑8 | Rémy Chauvin, La Biologie de l’esprit, Monaco, éd. du Rocher, 1985, p. 23. |
↑9 | « Ces organismes, qualifiés parfois de panchroniques sont très nombreux et probablement beaucoup plus que les livres de zoologie élémentaire le laissent croire : Ferrobactéries, Cyanophycées (=Algues bleues, le genre Girvanella existait au Précambrien), des Gastéropodes (Pleurotomaires, Troques, Neopilina, Nautilus, etc.), des Lamellibranches (Nucula depuis le Silurien, Modiola depuis le Carbonifère), des Méduses, des Eponges, des Poissons (Neoceratodus, Latimeria [=Coelacanthe], Requins), des Reptiles (Sphenodon), des Mammifères (Didelphis [=Sarigue ou Opossum]…, depuis la fin de l’Ère secondaire). S’il en est de localisés dans des milieux restreints ou asiles (Sphenodon, Pleurotomaria, Latimeria…), il en est d’autres très ubiquistes, voire cosmopolites : exemples : Bactéries, Cyanophycées, Spongiaires, Méduses, Blattes, Requins, Sarigues, etc., qui se maintiennent sans changer, malgré la variété de leurs habitats et le nombre immense de leurs mutations » cf. P.-P. Grassé, op. cit. |
↑10 | « Tous les cas d’intelligence animale que nous avons observés relèvent d’une intelligence toute pratique et concrète : saisir des relations entre des éléments présents d’une situation, utiliser à titre d’instrument un de ces éléments, etc. Son efficacité dépend du pouvoir qu’elle a d’assembler, parmi les impressions en « contact optique », celles qui peuvent le mieux contribuer à la réussite de l’action. Elle n’élève pas l’animal au-dessus du concret, embourbée qu’elle est, suivant l’expression de Claparède, dans le terre-à-terre des impressions sensibles et des coordinations motrices. L’animal n’a jamais qu’une intelligence sensori-motrice pratique et concrète, alors que l’homme accède à une intelligence rationnelle, logique et abstraite. Ainsi, il est hors de doute que pour un singe le bâton n’existe pas « comme bâton » en dehors du rôle que la situation lui fait jouer, et il ne reçoit sa signification d’instrument que du champ perceptif où il entre ; le bâton en général n’existe pas pour lui. Selon l’expression de Katz, « l’animal est toujours un spécialiste ; seul l’homme accède à l’universel. » Cf. J.-C. Filloux, Psychologie des animaux, PUF, 1978. |
↑11 | Saint Thomas d’Aquin, Somme de Théologie, Ia Pars, q. 47, a. 1. |
↑12 | Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, Ia Pars, q. 90, a. 2 ; Pie XII, Humani generis, 1950 : « … – car la foi catholique nous ordonne de maintenir que les âmes sont créées immédiatement par Dieu – » ; Catéchisme de l’Eglise Catholique, n°366 : « L’Eglise enseigne que chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu – elle n’est pas ‘produite’ par les parents » |
↑13 | Les parents ne sont pas des instruments dans la production de l’âme spirituelle comme telle, qui se fait ex nihilo. Ils sont seulement à l’origine de la disposition de la matière vivante pour laquelle Dieu créé l’âme. |
↑14 | Aristote, De generatione animalium, II, 3. |