Références
↑1 | Pie XII, Mystici Corporis, 1943. |
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↑2 | On peut aussi considérer le pape comme évêque de Rome, ou primat d’Italie, etc. |
↑3 | Donc ici « universel » détermine le sujet possédant le pouvoir. |
↑4 | Insistons sur la prudence à mettre en œuvre. Même un grand savant n’est pas à l’abri de l’erreur. Avant de conclure que c’est le Magistère qui se trompe, il faut soigneusement vérifier ses propres arguments, et les soumettre à des personnes vraiment compétentes. |
↑5 | Cette attitude se distingue bien des campagnes d’opposition systématique au Magistère connues à notre époque sous le nom de « dissentiment ». |
↑6 | Rappelons que le concile Vatican I, définissant l’infaillibilité du Magistère pontifical, parle du pape « remplissant sa charge de pasteur et de docteur ». |
↑7 | Pour le sens du mot « définir » employé dans cette définition, voir notre ouvrage Les degrés d’autorité du Magistère, La Nef, 2007, p. 71-100. Ici ce mot signifie « détermine avec précision ce qui est affirmé directement ». |
↑8 | Exemple de solennités, voir Pie IX, définition de l’Immaculée Conception (8 décembre 1854) : « par l’autorité de Notre Seigneur Jésus Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul et la Nôtre, nous déclarons, prononçons et définissons […]. » |
↑9 | Constitution Dei Filius sur la Foi catholique, chapitre 3, 24 avril 1870. |
↑10 | Les actes du concile montrent que le mot « universel » fait référence au magistère exercé par l’ensemble du corps épiscopal et non à une universalité dans la durée. Voir notre ouvrage, L’infaillibilité du Magistère ordinaire et universel de l’Église, 1984. |
↑11 | Voir le paragraphe2 du canon 750 du Code, inséré par le motu proprio Ad tuendam fidem de Jean-Paul II . Voir l’ouvrage cité à la note précédente, pp. 113-127. |
↑12 | La réunion d’un concile œcuménique est un événement qui sort de l’ordinaire, donc extraordinaire en ce sens. Mais cela ne l’empêche pas de s’exprimer infailliblement selon un mode ordinaire, sans solennités particulières dans l’expression verbale d’une doctrine directement affirmée comme révélée ou liée à la révélation. |
↑13 | Cette opposition est d’ailleurs étrangère à la doctrine catholique. Son utilisation par certains lors de l’événement conciliaire est un exemple de ce fameux « [pseudo]-esprit du concile » qui n’est pas le concile, mais souvent son contraire. |
↑14 | D’après Jean XXIII, Paul VI, Discours au Concile…, 4e éd.,Le Centurion, 1966. |
↑15 | Paul VI, audience générale du 12 janvier 1966. Voir Sedes Sapientiæ, n° 97, pp. 35-36. Ce dont l’existence est écartée c’est l’exercice extraordinaire du Magistère infaillible. Mais la porte reste entièrement ouverte à la présence de l’exercice ordinaire de l’infaillibilité par le Magistère suprême. |
↑16 | C’est selon nous le cas pour l’affirmation centrale de la Déclaration sur la liberté religieuse. Voir nos articles dans Sedes Sapientiæ, n° 96, pp. 3-22 et n° 97, pp. 19-39. |
↑17 | C’est le cas de l’affirmation ambiguë de Lumen Gentium, 8 selon laquelle « l’Église du Christ subsiste dans l’Église catholique ». Elle a été officiellement clarifiée, notamment dans les Réponses… données le 29 juin 2007 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. |
↑18 | Voir à ce sujet notre ouvrage Les degrés d’autorité du Magistère, La Nef, 2007, pp. 161-162. |
↑19 | C’est le cas pour les développements explicatifs de la Déclaration sur la liberté religieuse. Le texte met en œuvre une philosophie personnaliste sans la situer dans la vue supérieure de la primauté du Bien commun. Par-là beaucoup de ses affirmations sont inadéquates, voire critiquables. |