Par le signe de la croix, nous affirmons le plus grand mystère de notre foi : « Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. » Il est le signe par excellence de notre religion, ce qui doit nous inciter à bien le faire, à apprendre à bien le faire toute sa vie. Le signe de la croix est le plus court résumé du Credo, qui nous rappelle les trois grands mystères de notre religion : Incarnation, Rédemption et Trinité, celui qui retient ici notre attention.
Mystère qui n’est pas un détail du dogme mais qui est le centre de notre religion : ce que nous croyons le plus, dans l’obscurité de la foi, qui est une certitude face au mystère.
Première étrangeté : le mot « nom » est singulier alors que l’on nomme trois personnes. On est déjà là au cœur du mystère : affirmation d’un seul Dieu, comme aussi de trois personnes égales mais distinctes (le Père est Dieu, mais le Père n’est pas le Fils). Nous professons ainsi une unique nature de Dieu en trois personnes.
On le répète dans le Credo : « je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tout les siècles, le Saint-Esprit, qui est Seigneur… », on l’affirme par le signe de croix, par de nombreuses prières qui se terminent par la doxologie (gloire au Père…), et notamment par la messe, qui toute entière est trinitaire.
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Deux raisons de parler de la Trinité
Nommons deux raisons de prendre le temps de contempler ce mystère :
– pour nous-mêmes, l’accroissement de notre vie intérieure : car sommes-nous convaincus de ce que nous affirmons plusieurs fois par jour, qui doit être au centre et au but de toute notre vie ? Contempler ce mystère intime de Dieu, c’est contempler Dieu, c’est participer à son amour – en un mot c’est déjà le ciel. Dieu aurait pu ne pas révéler ce mystère, il l’a fait pour se laisser découvrir, manifestant ainsi sa volonté : rappelons qu’au ciel nous jouirons des mystères à mesure de notre attrait à les connaître ici-bas. En outre, prendre conscience de ce qu’est Dieu nous aide à en parler, à en rayonner.
– pour défendre ce dogme central de la foi, inconnu et oublié, considéré parfois comme absurde, délaissé même par de nombreux catholiques. Cette méconnaissance entraîne des erreurs profondes, comme l’assimilation au polythéisme. Sous influence du syncrétisme ambiant on a tendance à mettre en sourdine la Trinité, niée et combattue par des religions qui se trompent sur la nature de Dieu (Islam).
Les erreurs à repousser
– la Trinité n’est pas le composé de Dieu, Jésus et Marie (enseignement du Coran).
– la Trinité n’est pas formée dans le temps (le Père puis le Fils…), elle est de toute éternité.
– le Fils n’a pas commencé le jour de la naissance temporelle de Jésus à Bethléem.
– l’Esprit-Saint n’a pas commencé à la Pentecôte.
– les personnes sont nécessairement co-éternelles, sans quoi il n’y aurait pas d’égalité entre elles.
D’où vient cette doctrine, cette folie pour les hommes ? S’ils ne l’ont pas inventée, il faut montrer qu’elle ne va pas contre la raison, au contraire, que l’on peut y adhérer de toute notre force, et en vivre.
La révélation du mystère
La Trinité : la plus grande découverte de l’homme ?
La Trinité n’est pas une invention, encore moins une découverte de l’homme, car notre intelligence ne peut percevoir ce que Dieu est en lui-même, qui fait totalement partie de l’ordre surnaturel, n’est atteignable que par révélation de Dieu. La Trinité se déduit donc des affirmations de Jésus dans les saints Évangiles. Le Christ est Dieu : ses affirmations sont vraies quoique mystérieuses. En matière de foi, se laisser dépasser par le contenu révélé est signe d’intelligence, car on reconnaît par là la petitesse de notre nature : Dieu ne peut se tromper ni nous tromper.
« Les divins mystères, par leur nature, dépassent de si loin l’intelligence créée que, même s’ils sont manifestés par la Révélation et reçue par la foi, ils demeurent recouverts par le voile de la foi et comme enveloppés dans une certaine obscurité (…) tant que nous ne sommes pas auprès de Dieu (Concile Vatican I). »
La Trinité : la plus grande révélation de Dieu à l’homme
Le mystère c’est le secret du roi, ce qu’il veut nous partager, nous révéler : il nous dévoile sa vie intime, il faut l’écouter et recevoir tout ce qu’il veut nous dire.
Cette révélation est progressive, œuvre d’un immense pédagogue, qui connaît parfaitement ses enfants. La Trinité est ainsi annoncée dans l’Ancien Testament par certaines figures :
– « Faisons l’homme à notre image… » au lieu de « que la lumière soit… » (Gn. 1, 26)
– les 3 anges qui apparaissent à Abraham… (Gn. 18, 1-14) : « Aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente. C’était l’heure la plus chaude du jour. Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. »
Mais il n’y a aucune connaissance des hommes au sujet de ce qu’est Dieu dans son essence
(on voit une ombre dans le brouillard, on sait qu’il y a quelqu’un… il nous parle mais on ne le voit pas…). Il a fallu attendre qu’il vienne nous parler de Dieu (lui seul peut le faire) : c’est le Nouveau Testament, bonne nouvelle de Dieu et entrée dans l’intimité de Dieu.
« Le mystère de la Trinité, c’est la substance du nouveau Testament. » (Léon XIII)
Les Évangiles affirment la Trinité
Voyons comment les Évangiles nous parlent de la Trinité :
– le Christ affirme et garde le monothéisme de ses ancêtres : il n’y a qu’un seul Dieu
– il se présente en même temps comme « le Fils de Dieu », comme le « Fils du Père » ;
Par là il se fait Dieu (de même nature), comme le comprennent vite les pharisiens.
– il affirme l’existence du Saint-Esprit et sa capacité à agir en propre, et donc trois entités qui apparaissent comme des sujets distincts, ayant entre eux des relations.
Ces affirmations sont attestées par de nombreux versets de la Sainte Écriture :
– Le Fils n’est pas le Père :
– « Je suis sorti du Père et je retourne au Père. » (Jn. 16, 28)
– « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Mt. 26, 42)
– Le Père n’est pas l’Esprit : « Le Père céleste donnera le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. » (Lc. 11, 13)
– Le Fils n’est pas l’Esprit :
– « Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de Vérité qui vient du Père, il rendra témoignage de moi. » (Jn. 15, 26)
Après avoir affirmé la distinction des personnes, il faut aussi considérer les versets où Jésus proclame et montre leur divinité :
– Jésus affirme la divinité de son Père : « C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu. » (Jn. 8, 54)
– Jésus affirme sa propre divinité : « En vérité, en vérité, avant qu’Abraham fût, je suis. » (Jn. 8, 58, fait référence à Ex. 3, 14)
– Il se garde bien de reprendre ceux qui affirment sa divinité :
– « Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn. 20, 28)
– bien affirmer par saint Jean : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. (…) Et le Verbe s’est fait chair. » (Jn. 1, 1 ;14)
– Jésus affirme la divinité du Saint-Esprit :
– « Mais le consolateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » (Jn. 14, 26)
– cette divinité reconnue par les apôtres :
– « Tu mens au Saint-Esprit. (…) Ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. » (Ac. 5, 4)
Le résumé se trouve dans les derniers mots de Jésus chez saint Matthieu : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père… (Mt. 28, 19), les trois personnes se trouvent également réunies aux deux théophanies du baptême et de la transfiguration.
En résumant les affirmations de l’Évangile on peut donc dire que 1) il n’y a qu’un seul Dieu, 2) le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont distincts, 3) chacun des trois peut être appelé Dieu. Ces vérités de la Trinité étaient contenues dans l’Évangile mais ont été peu à peu explicitées par les apôtres, les Pères et les docteurs de l’Église, notamment face aux hérésies, qui obligent à préciser la vérité.
La doctrine catholique
Il s’agit de ce que l’Église a pu dire au sujet du mystère fondamental de notre foi, le plus mystérieux de tous, qui dépasse infiniment notre intelligence : il est « trop compréhensible » pour nous. C’est le plus beau, le plus élevé, le plus attirant de tous les mystères, mais aussi le plus difficile, qui dépasse toute connaissance humaine, il est proprement surnaturel, sans exemple ici-bas.
Et pourtant Dieu nous l’annonce et nous permet de le découvrir avec nos pauvres mots, qui affirment la Trinité des personnes dans une seule nature divine.
Rappelons les points fondamentaux : l’unité de Dieu (la Trinité ne divise pas Dieu mais l’unifie au contraire), l’égalité des personnes en tout, les relations subsistantes mutuellement opposées, qui les distinguent.
Qu’est-ce qu’une personne ? Une « substance individuelle de nature rationnelle » (Boèce), quelqu’un qui connaît et qui aime. Parmi les relations qui distinguent les personnes, la première est la relation de paternité (le Père engendre éternellement le Fils), la seconde est la filiation (le Fils est éternellement engendré par le Père), la troisième la procession (le Saint-Esprit procède éternellement du Père et du Fils). Cette distinction se fait selon un ordre qui n’est pas chronologique mais d’origine : le Père est sans principe, le Fils est engendré, le Saint-Esprit procède du Père et du Fils.
Résumons : 1) il n’y a qu’un seul Dieu ; 2) le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont distincts ; 3) chacun des trois peut être appelé Dieu.
La tentation de supprimer un morceau pour dissiper l’obscurité : l’hérésie
Beaucoup ont voulu et voudraient encore enlever l’un des termes pour rendre le mystère compréhensible à notre esprit : c’est tomber dans l’erreur.
Objections : si le Père et le Fils sont Dieu, pourquoi seraient-ils distincts ? S’ils sont distincts et tous trois Dieu, il y a trois dieux ?
Il faut donc conserver ces trois propositions, sans choisir (hérésie veut dire « choix »). Trois hérésies sont effectivement apparues en niant l’une ou l’autre, les connaître nous permet de ne pas reproduire leurs erreurs mais aussi de mieux entrevoir le mystère.
L’arianisme
On conserve les propositions 1) il n’y a qu’un seul Dieu et 2) les trois sont distincts, mais on oublie 3) chacun peut être appelé Dieu. Ainsi pour Arius et ses sectateurs, seul le Père est Dieu, les autres personnes sont des créatures. Or Jésus, même dans la crèche, est autant Dieu que le Père !
Le modalisme
On conserve les propositions 1) il n’y a qu’un seul Dieu, et 3) chacun des trois est Dieu, mais on enlève 2) les trois sont distincts. Ainsi pour les modalistes les personnes sont seulement des façons pour Dieu de se présenter aux hommes, des modes de Dieu, et non des personnes bien réelles. C’est l’hérésie notamment des philosophes qui tiennent tellement l’unicité de Dieu qu’ils ne veulent pas envisager en lui la pluralité des personnes.
Le trithéisme
On conserve les propositions 2) les trois sont Dieu et 3) les trois personnes sont distinctes, mais on oublie 1) il n’y a qu’un seul Dieu. On tombe alors dans le polythéisme.
La vérité réside donc toujours dans l’équilibre institué par Dieu, à conserver absolument, même s’il nous dépasse de beaucoup.
Les analogies pour se rapprocher du mystère
Une analogie n’est pas vraiment une comparaison, mais plus souvent une proportion entre deux rapports, qui permet d’en éclairer certains termes par les autres. On peut éclairer le mystère de la Trinité par deux analogies : l’analogie familiale et l’analogie psychologique.
Première analogie : la Trinité comme société divine
On retrouve cette analogie chez saint Grégoire de Nysse, saint Jean Chrysostome… Dieu est amour (1Jn 4, 8) : la révélation vient confirmer le pressentiment que nous avons de la générosité d’un Dieu parfait. Dieu n’a cependant aucune obligation à créer, il crée par pure bonté. Or il est amour par nature, et l’amour est le don. On peut donc supposer que Dieu, sans créer, ait en lui-même comme un autre lui-même, égal à lui, aimé de lui – le Fils éternel. Mais ce face à face serait imparfait s’il était stérile, s’il était un amour sans fruit. Son fruit est le Saint-Esprit. Les trois sont égaux en toutes choses, leur différence se trouve dans leur origine : le Père n’est pas engendré, le Fils est engendré par le Père, le Saint-Esprit est spiré par le Père et le Fils.
Cette Trinité ne va pas contre le monothéisme, au contraire, car l’amour des trois renforce leur unité. Dieu n’est donc pas le « grand Solitaire de l’univers, l’éternel célibataire des mondes » de Chateaubriand (Génie du christianisme). Il vaut mieux s’écrier avec Bossuet : « Ô Père ! Vous n’avez pas besoin de société : en voilà une en vous-même éternelle et inséparable de vous ! » (Élévations à Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne )
Deuxième analogie : la Trinité comme conscience de soi-même
Cette analogie vient de saint Augustin et est reprise par saint Thomas d’Aquin.
En tant qu’il est esprit, Dieu a une conscience parfaite ; pour qu’il ait une conscience de soi, il faut trois éléments : la mémoire, la réflexion sur soi et l’affection de soi-même. Résumons : Dieu est, Dieu se connaît, Dieu s’aime.
Précisons : quand Dieu se pense, il forme un verbe intérieur, un concept, qui n’est pas autre chose que lui-même, de même nature, et distinct pourtant de celui qui pense, individuel. Cette pensée éternelle du Père est le Fils. Or Dieu, en se pensant lui-même, s’aime, car il est Dieu, infiniment bon et parfait ; l’amour entre le Père et le Fils est de même nature et pourtant distinct, il est une troisième personne : le Saint-Esprit.
Attention toutefois, ces analogies ne sont pas des preuves de la Trinité, elles montrent seulement qu’en Dieu la pluralité est possible et raisonnable. En les utilisant on enlève un obstacle sur le chemin de la foi – ce chemin est Jésus qui répète : « je suis la Vérité ». Le vrai fondement de notre foi en la Trinité, ce sont les paroles du Christ.
La Trinité dans le Coran
Les plus curieux au sujet de Dieu sont souvent les musulmans, qui se font les ardents défenseurs du monothéisme – pour eux la Trinité, en tant que polythéisme, est une aberration. Il ne faut pas oublier qu’issu d’une secte judéo-chrétienne, l’Islam s’attaque aux dogmes catholiques, notamment la Trinité. Pour eux le dogme absolu de la foi est l’unicité de Dieu (Tawhid).
Versets coraniques au sujet de la Trinité :
– sourate 112, 3 (sourate du monothéisme pur) : « Il est Allah, Allah le seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n’a jamais engendré et n’a pas été engendré non plus. »
– sourate 4, 171 : « Ô gens du livre. (…) Le messie Jésus, fils de Marie, n’est qu’un messager. (…) Ne dites pas « Trois », cessez. Ce sera meilleur pour vous. Dieu n’est qu’un Dieu unique. »
– sourate 4, 171 : « Allah est trop glorieux pour avoir un enfant. »
– sourate 6, 101 : « Comment aurait-il un enfant, puisqu’il n’a pas de compagne ? »
– sourate 5, 116 : Allah dit : « Ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens : « Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors d’Allah ? » »
Comment répondre à ces objections ?
– d’abord l’Écriture et la Tradition n’ont jamais affirmé la divinité de Marie, l’erreur est grossière.
– le refus de la divinité de Jésus est en contradiction évidente avec tout le sens de l’Évangile.
– si Jésus n’est pas Dieu, nous n’avons aucune raison de le croire au sujet de son enseignement de la Trinité, mais s’il est Dieu on ne peut que le croire.
– l’objection coranique est un refus a priori qui méconnaît la nature spirituelle de Dieu (l’engendrement est pris au seul sens charnel) et refuse tout esprit d’analogie.
– face à cela il faut répondre que la Trinité ne va pas contre l’unicité de Dieu mais éclaire comme une suite logique la nature divine : si Dieu est amour, il n’est pas seul, s’il est esprit il doit penser, et être ainsi structuré selon cette triplicité interne.
Conclusion
La Trinité est ce que nous contemplerons pour l’éternité – elle doit être dès ici-bas le centre de notre vie chrétienne, car il faut déjà prendre sur terre les bonnes habitudes du Ciel.
Quand nous sommes charitables, nous vivons du même amour des trois personnes ; toute notre vie est plongée dans la Trinité, du baptême à la mort, le signe de croix est présent au centre de nos journées, dont le sommet est la messe, entièrement trinitaire (notamment les prières qui s’adressent directement à la Trinité : Suscipe Sancta Trinitas de l’offertoire, Placeat tibi Sancta Trinitas avant la bénédiction).
Nous sommes les temples de Dieu, il faut reprendre conscience de cette inhabitation divine en nos âmes.
« Si quelqu’un m’aime, il observera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons en lui et nous ferons en lui notre demeure. » (Jn. 14, 23)
Citations
1- Au commencement était le Verbe, est le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. (…) Et le Verbe s’est fait chair. (Jn 1, 1 ;14)
2- Si quelqu’un m’aime, il observera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons en lui et nous ferons en lui notre demeure. (Jn 14, 23)
3- Je suis sorti du Père et je retourne au Père. (Jn 16, 28)
4- Les divins mystères, par leur nature, dépassent de si loin l’intelligence créée que, même s’ils sont manifestés par la Révélation et reçue par la foi, ils demeurent recouverts par le voile de la foi et comme enveloppés dans une certaine obscurité (…) tant que nous ne sommes pas auprès de Dieu. (Concile Vatican I)
5- L’unité divine, c’est l’intégration de la distinction dans l’unité : ainsi subsiste la très Sainte Trinité. (P. Guérard des Lauriers, Marie, p.16)
6- Ô Père ! Vous n’avez pas besoin de société : en voilà une en vous-même éternelle et inséparable de vous ! (Bossuet, Élévations à Dieu sur tous les mystères de la religions chrétienne)
7- Le mystère de la Trinité, c’est la substance du Nouveau Testament. (Léon XIII)