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La communion réparatrice, pour accompagner la consécration de la Russie

Ce 25 mars, Fête de l’Annonciation, le pape François consacrera solennellement la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, en union avec des évêques du monde entier. Ayons à cœur de nous associer à cette consécration en accomplissant également l’autre demande qu’exprima la Vierge Marie à sœur Lucie de Fatima : celle de la communion réparatrice les cinq premiers samedis du mois.

S’il n’est pas fait mention des demandes de la Sainte Vierge Fatima dans la lettre du pape aux évêques pour l’acte de consécration au Cœur immaculé de Marie, celle-ci répond à la demande des évêques ukrainiens y faisant référence explicitement  dans leur lettre du 2 mars dernier : « En réponse à cet appel, nous implorons humblement Votre Sainteté d’accomplir publiquement un acte de consécration au Très Saint Cœur Immaculé de Marie de l’Ukraine et de la Russie, comme l’a demandé la Très Sainte Vierge de Fatima. »

Retrouvez ici le texte intégral de la consécration

La communion réparatrice des cinq premiers samedis du mois a été demandée en même temps que la consécration de la Russie par Notre-Dame, dès le 13 juillet 1917 :

Pour l’empêcher (la seconde guerre mondiale mentionnée avant), je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. (…)

L’obtention de la paix dans le monde et de la conversion de la Russie semblent dès le début conditionnées, non seulement par l’acte de consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, mais aussi par la pratique de la communion réparatrice[1]En mai 1930, puis en juin 1930, Notre-Seigneur précisa à sœur Lucie :« Dieu mettrait fin à la persécution en Russie si le Saint-Père daignait faire, et ordonnait aux évêques du monde … Continue reading.

Même si ce n’est que le 10 décembre 1925, que la Sainte Vierge apparait avec l’Enfant-Jésus à Sœur Lucie, dans son couvent, pour préciser sa déclaration de 1917 :

 Regarde, ma fille, mon cœur entouré d’épines que les hommes ingrats, à tout moment, lui enfoncent par des blasphèmes et des ingratitudes. Toi, du moins, cherche à me consoler et dis que je promets d’assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le Premier Samedi cinq mois de suite, se confesseront, recevront la Sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant les 15 mystères du Rosaire avec l’intention de me faire réparation.

Le 15 février 1926, l’Enfant-Jésus précisera à la demande de Sœur Lucie, qu’il n’est pas impératif que la confession soit effectué le samedi :

 Oui, elle (la confession) peut remonter à beaucoup plus de jours encore, pourvu qu’en me recevant on soit en état de grâce et qu’on ait l’intention de réparer les offenses faites au Cœur Immaculé de Marie.

C’est dans la nuit du 29 au 30 mai 1930, à la chapelle de son couvent que Jésus révéla à sœur Lucie la raison lui ayant fait demander que soit renouvelé cinq fois de suite, le premier samedi du mois, la communion réparatrice et les dévotions qui l’accompagnent. Notre Seigneur fit ainsi remarquer qu’aux cinq samedis correspondent cinq types d’offenses et de blasphèmes, contre le Cœur Immaculé de Marie :

  • blasphème contre l’Immaculée Conception
  • blasphème contre la Virginité de Marie
  • blasphème contre Sa Divine Maternité, avec en même temps le refus de La reconnaître comme Mère des hommes
  • blasphème de ceux qui cherchent à semer dans le cœur des enfants l’indifférence, le mépris, ou même la haine de cette Mère Immaculée
  • offenses de ceux qui l’outragent directement dans ses Saintes Images

Le point capital, en vertu duquel cette dévotion tire toute son efficacité, c’est la volonté de réparer les outrages subis par Notre-Dame de la part des pécheurs. C’est l’un des points centraux du message de Fatima : l’appel à la réparation les outrages commis contre les Cœurs de Jésus et Marie.

Ainsi, en octobre 1928, dans une lettre adressée à son évêque, Mgr da Silva, sœur Lucie écrivait :

Le bon Dieu, dans son infinie miséricorde, se plaint de ne pouvoir supporter plus longtemps les offenses qui se commettent contre l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge. Il dit qu’à cause de ce péché, un grand nombre d’âmes tombent en enfer, et il promet de les sauver, dans la mesure où l’on pratiquera la dévotion suivante (les premiers samedis du mois), avec l’intention de faire réparation au Cœur Immaculé de notre très Sainte Mère. »

Laissons Sœur Lucie, ces derniers mots nous convaincre de l’urgence de la propagation de cette dévotion réparatrice :

 De la pratique de cette dévotion, unie à la consécration au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre. C’est pourquoi j’ai tant désiré sa propagation ; et puis, surtout parce que telle est la volonté de notre bon Dieu et de notre si chère Mère du Ciel[2]Lettre de soeur Lucie au père Aparicio du 19 mars 1939.

 

Enfin, soulignons qu’à la pratique de la communion réparatrice des premiers samedis du mois, précisée en 1925, est attachée la promesse par Notre-Dame de son assistance au moment de la mort avec toutes les grâces nécessaires au Salut ; c’est dire l’importance aux yeux du Ciel de cette dévotion réparatrice !

 

Pourquoi, alors ne pas prendre comme résolution à compter du mois d’avril prochain, de pratiquer chaque premier samedi du mois, cinq fois de suite, la communion réparatrice demandée par la Vierge en y adjoignant la prière du chapelet, la méditation de quinze minutes sur les mystères du rosaire et la confession (le jour même ou dans les huit jours) ?

Références

Références
1 En mai 1930, puis en juin 1930, Notre-Seigneur précisa à sœur Lucie :
« Dieu mettrait fin à la persécution en Russie si le Saint-Père daignait faire, et ordonnait aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, Sa Sainteté promettant, moyennant la fin de cette persécution, d’approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice ».
2 Lettre de soeur Lucie au père Aparicio du 19 mars 1939
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