Références
↑1 | Les grains d’encens expriment deux idées: la mort et la gloire. Ils rappellent les parfums du tombeau et leur disposition en croix précise le genre de supplice qui détermina la mort. Ils sont au nombre de cinq, un pour chaque plaie, et c’est encore la croix qui fut l’occasion de ces plaies, que Jésus-Christ conserve sur son corps ressuscité en stigmates glorieuses. Mgr Barbier de Montault écrit : « Il fallait faire dire à la matière que les plaies du Sauveur sont devenues glorieuses et permanentes. Voici comment on s’y est pris et certainement on ne pouvait mieux réussir. Partant de ce point admis partout que l’encens s’offre en hommage à la divinité, symboliser les plaies par l’encens, c’était déjà reconnaître, affirmer cette même divinité. Donner à ces cinq grains la forme d’une pomme de pin, c’était prendre à l’antiquité païenne une de ses conceptions les plus populaires, celle de l’immortalité, symbolisée par ce fruit qui doit sa conservation à la résine dont il est imprégné. » |
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↑2 | S.R.C. n. 2890 ad 2 |
↑3 | S.R.C. n.235 ad 11 ; Mem. Ritum, tit VI, c2, n.6 |
↑4 | tant le Memoriale que le décret de la Sacrée Congrégation |
↑5 | cf. Cabrol, Fernand, Dictionnaire d’Archéologie Chrétienne et de Liturgie, Paris, Letouzey et Ané, 1914, t. III, vol. 2, col. 1614-1615 |
↑6 | on voit cette cérémonie encore pratiquée dans le rit ambrosien dans la vidéo suivante, prise lors de la messe de l’ascension au Duomo de Milan en 2019, à partir de 22:34 |
↑7 | cf. Cabrol, Fernand, Dictionnaire d’Archéologie Chrétienne et de Liturgie, Paris, Letouzey et Ané, 1907, t. I, vol. 2, col. 2940 |
↑8 | PL 170 col 1233 |
↑9 | PL 176 col 474 |