Si tu veux porter du fruit 15
La constance et les moyens de perfectionner la vertu de force.
Si tu veux porter du fruit… Suite de l’introduction à la vie spirituelle avec l’abbé Rabany
La justice règle nos rapports avec le prochain alors que la force et la tempérance règlent nos rapports avec nous-mêmes. La force est cette vertu cardinale qui nous affermit dans la poursuite du bien et nous savons que nous en avons bien besoin dans cette course vers le ciel…
Pour bien vivre de l’obéissance, il faut connaître ces qualités qui nous permettront de connaître son excellence, puisqu’elle est le véritable moyen de nous conformer à la sainte volonté de Dieu.
L’obéissance se rattache à la vertu de justice puisqu’elle est un hommage, un acte de soumission dû à un supérieur. Mais elle est différente de la justice car elle emporte l’inégalité entre supérieurs et inférieurs.
Quand nous parlons de la vertu cardinale de justice, celle qui rend à chacun ce qui lui est dû, il faut penser à cette justice envers Dieu qui a comme nom : la vertu de religion.
La justice est cette vertu morale surnaturelle qui nous pousse à rendre à chacun (et en premier lieu à Dieu) ce qui lui est dû. Cette vertu fait régner l’ordre et la paix dans l’âme comme dans la vie sociale. Voyons comment elle s’applique au quotidien.
Toute vertu doit grandir afin de ne pas disparaître. Dieu nous vient en aide mais il nous faut aussi développer de bonnes habitudes pour perfectionner cette prudence dont nous avons tant besoin.
Notre intelligence, pour choisir les bons moyens en toutes circonstances, a besoin d’une force toute particulière afin d’agir en vue du ciel. Cette force, elle nous est donnée : c’est la première des vertus cardinales : la prudence.
Les vertus morales sont ces forces de l’âme qui règlent notre agir afin d’imiter de plus en plus Notre Seigneur. Parmi elles se trouvent les quatre reines, les vertus cardinales, véritables gonds sur lesquels s’appuient toutes les autres vertus.
L’oraison affective a besoin d’être guidée dans sa progression afin de ne pas tomber dans l’illusion. Les méthodes sont multiples mais arrêtons-nous sur les deux principales données par la tradition de l’Église.
Si tu veux porter du fruit 04 – Avantages et dangers de l’oraison affective