Si tu veux porter du fruit 28
La pratique de la charité.
Si tu veux porter du fruit… Suite de l’introduction à la vie spirituelle avec l’abbé Rabany
Pour progresser dans la vertu d’espérance, il faut la rendre plus solide en ses appuis et plus féconde dans ses résultats.
L’espérance théologale est bien différente du simple espoir humain. Elle a pour motif la toute puissance même de Dieu et nous permet donc d’avancer malgré fatigue et contradiction.
Les vertus théologales ont pour rôle de nous unir à Dieu déjà ici-bas pour nous faire participer à la vie divine. Elles sont donc unifiantes et transformantes. La foi nous permet d’adhérer à Dieu et donc d’anticiper la vision béatifique.
La douceur n’est pas cette faiblesse de caractère qui dissimule un profond ressentiment. Elle est au contraire cette vertu qui vient prévenir et modérer la colère, nous aider à supporter le prochain.
Si nous rêvons de construire un édifice qui s’élève jusqu’au ciel, il nous faut nous établir dans l’humilité et la mettre en pratique à l’exemple de Notre Seigneur.
Les saints nous ont décliné différents degrés d’humilité pour la mettre en pratique.
On rattache cette vertu à la tempérance parce qu’elle modère le sentiment que nous avons de notre propre excellence. Mais quelle est-elle exactement ?