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Réjouissez-vous en Dieu ! Et faites la joie de votre prochain

Bonum diffusivum sui : « le bien est diffusif de lui-même », un adage de saint Thomas d’Aquin à mettre en pratique autour de nous.

 

Le bien se communique

Bonum diffusivum sui : « le bien est diffusif de lui-même », c’est-à-dire, en d’autres termes : il est dans la nature du bien de se donner, de se communiquer, de rayonner autour de lui.

L’expérience nous confirme, de fait, la véracité́ de cet adage, très cher au grand saint Thomas d’Aquin : lorsque notre cœur est dans le mal, il tend à se recroqueviller sur lui-même, à se rabougrir – soit par égoïsme, soit par mélancolie. À l’opposé, lorsque nous faisons volontairement – et volontiers – le bien (j’exclue ici le cas d’une personne qui ne ferait le bien qu’à contrecœur et de manière forcée), notre âme se dilate et, sans même parfois s’en rendre compte, rayonne sur notre entourage : par le sourire qui se lit sur notre visage, par la jovialité́ qui émane de nos propos, par une disposition de service qui, réjouissant le prochain auquel nous venons en aide, fait, du même coup, entrer la joie dans son cœur. Quand nous sommes vraiment heureux, nous souhaiterions que tous le soient autour de nous. Le bien, de lui-même, aime à se diffuser.

Il en va du bien comme de la joie qui est, pourrions-nous dire, comme sa petite sœur. La joie, pareillement, aime à se diffuser ; elle cherche à voyager, à travers un sourire, une parole, un geste, vers le cœur triste ou indifférent, afin de s’y établir. Aussi, il nous est demandé, il nous est enjoint, non seulement de garder cette joie mais de la laisser rayonner autour de nous…et ce dès maintenant !

La messe : la plus grande des joies

Puisque c’est à la messe que nous nous abreuvons aux sources de la joie, puisque c’est à la messe que nous plaçons notre bouche sur la fontaine de joie qu’est le cœur ouvert de Jésus, répandant en l’hostie ses trésors d’amour, alors c’est à la messe qu’il nous faut premièrement rayonner la joie, auprès de ceux qui nous entourent pour cette heure de grande joie ! Sourire, accueillir, prendre soin ne sont pas en option !

À la fin de la messe, une fois l’action de grâces achevée, on salue son voisin, on lui sourit ; on l’aide et le renseigne si manifestement il était perdu ; on échange quelques phrases, voire plus si le courant passe bien.

Une joie à communiquer chaque dimanche

Cela peut paraître ridicule ou dérisoire ; pourtant, qui le fait vraiment chaque dimanche ? Qui offre à l’issue de chaque messe dominicale, cette manifestation de joie et de foi à ceux qui sont autour de lui et qu’il ne connaît pas, ou à celui qu’il aperçoit sur le parvis, tout seul, un peu perdu, « un peu beaucoup » dans l’attente de quelqu’un qui viendrait lui parler et l’aider ? Beaucoup, je l’espère ! Alors, si nous avons empli notre cœur de la joie du Christ, de cet amour du Sauveur qui nous relève et nous élève, de cette vie divine que le Christ est venu nous donner en abondance, pourquoi ne pas la répandre autour de nous ? N’attendons pas Noël pour mettre en tout ce que nous faisons l’esprit de Noël, esprit de paix et de joie, esprit de bien « diffusif de lui-même ». Alors, n’ayons pas peur de répandre la joie, à travers un sourire, une parole, un service. Personne ne vous mordra mais il se pourrait bien que beaucoup vous remercient d’avoir ainsi « diffusé votre joie ».

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