Références
↑1 | 1Co 15, 14 |
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↑2 | Saint Pie X dans le décret Lamentabili condamne ceux qui disent que « la Résurrection du Sauveur n’est pas proprement un fait de l’ordre historique, mais un fait de l’ordre purement surnaturel, ni démontré ni démontrable, que la conscience chrétienne a peu à peu fait découler d’autres données. » Cf. Lamentabili, 36 – DS 3436 ; voir aussi la proposition suivante, condamnée elle aussi : « La foi dans la Résurrection du Christ a, au commencement, moins porté sur le fait même de la résurrection que sur la vie immortelle du Christ auprès de Dieu » |
↑3 | on pourra se référer aux titres suivants : Frédéric Guillaud, Catholix Reloaded, Essai sur la vérité du Christianisme, 2015 ; Vittorio Messori, Hypothèses sur Jésus, 1995 ; Abbé Bernard Lucien, Apologétique, la crédibilité de la Révélation divine transmise aux hommes par Jésus-Christ, 2011 ; Bruno Bioul, Les Évangiles à l’épreuve de l’histoire, 2018 |
↑4 | Jn 6, 56 |
↑5 | Voir Flavius Josèphe, Antiquités juives, IV, 8, 15, § 219. |
↑6 | 1 Co 15, 1, 3-9, 12-14 : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé […] je vous ai enseigné avant tout, comme je l’ai appris moi-même, que le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures ; qu’il a été enseveli et qu’il est ressuscité le troisième jour, conformément aux Écritures ; et qu’il est apparu à Képhas, puis aux Douze. Après cela, il est apparu en une seule fois à plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et quelques-uns se sont endormis. Ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Après eux tous, il m’est apparu aussi à moi, comme à l’avorton ; car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. […] Or, si l’on prêche que le Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a point de résurrection des morts ? S’il n’y a point de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, vaine aussi est votre foi. » |
↑7 | dont le récit fait l’objet de l’épique lecture du dimanche de la Sexagésime : 2Co 11, 19-12, 9 |
↑8 | Jésus leur fait toucher ses plaies (Lc 24, 37, 40 ; Jn 20, 27) ; il mange devant eux (Lc 24, 43) ; il leur fait remarquer « qu’un esprit n’a ni chair ni os » (Lc 24, 39) ; il permet aux saintes femmes d’embrasser ses pieds (Mt 18, 9). |
↑9 | Gottlob Paulus, en 1828 : Jésus serait simplement tombé en syncope sur la Croix… se réveillant dans le tombeau, il se débarrassa du linceul, et il put sortir du sépulcre grâce à un tremblement de terre qui fit rouler la pierre. Il apparut alors à ses disciples qui le crurent ressuscité. |
↑10 | dans le Coran, Jésus n’a pas vraiment été crucifié, ni tué. En Sourate 4, 156-157 : « Nous les avons maudits pour avoir dit : “Nous avons tué le Messie, Jésus fils de Marie, l’Envoyé de Dieu”. Or ils ne l’ont pas tué et ils ne l’ont pas crucifié. Mais une ressemblance s’offrit à leurs yeux. ». En réalité, sans qu’on puisse le prouver totalement, on sait que le Coran s’est beaucoup inspiré de récits apocryphes des Évangiles ; il est possible qu’il y ait ici la trace d’une idée docétiste (Jésus, vrai Dieu, n’est homme qu’en apparence, donc il ne peut mourir), enseignée notamment par un certain Basilide, gnostique, selon laquelle Simon de Cyrène aurait été crucifié à la place de Jésus. |
↑11 | Cf. Frédéric Guillaud, Catholix reloaded, p. 133 ; Bernard Lucien, Apologétique, p. 535-538 |
↑12 | Mc 16, 9 ; Jn 20, 14-15 |
↑13 | Mt 28, 9 |
↑14 | Lc 24, 34 |
↑15 | Mc 16, 12 ; Lc 24, 13 et suiv. |
↑16 | Mc 16, 14 ; Lc 24, 36 et suiv. ; Jn 20, 19-25 |
↑17 | Jn 20, 26-29 |
↑18 | Jn 21, 1, 14 |
↑19 | Mt 28, 16, 17 |
↑20 | Lc 24, 50 |
↑21 | Gert Lüdemann, What Really Happened to Jesus ? Louisville, 1995, p. 80 ; cf. aussi A. J. M. Wedderburn, Beyond Resurrection, 1999 : « C’est une donnée historique indubitable que, à un certain moment, d’une manière ou d’une autre, les disciples en sont venus à croire qu’ils avaient vu Jésus ressuscité ». Cf. Frédéric Guillaud, Catholix Reloaded, p. 137 |
↑22 | Mc 16, 4 ; Jn 20, 7 ; Lc 24, 3 ; Mt 28, 11-13 |
↑23 | Mt 28, 11-13 |
↑24 | Lucien, Apologétique, p. 552 |
↑25 | « Comment des hommes pauvres, sans esprit, et qui n’osaient se montrer, auraient-ils osé enlever le corps de leur maître ? Si, lorsqu’ils vivaient encore, ils se sont tous enfui, comment, après sa mort, n’auraient-ils pas craint cette multitude de gens armés ? Et encore, est-ce qu’ils pouvaient renverser la pierre du sépulcre qui ne pouvait être soulevée que par plusieurs bras ? Est-ce que le sceau public n’y avait pas été apposé ? Pourquoi d’ailleurs ne l’ont-ils pas dérobé la première nuit, lorsqu’il n’y avait aucune garde au tombeau ? car ce n’est que le jour du sabbat qu’ils demandèrent une garde à Pilate. Que signifient encore ces suaires que Pierre vit placés dans le sépulcre ? Si les disciples avaient voulu dérober le corps, ils ne l’eussent pas enlevé dépouillé de son linceul, non-seulement par respect, mais encore pour ne pas être retardés par cette opération et donner aux soldats les moyens de s’emparer d’eux, d’autant plus que la myrrhe était tellement gluante et collée au corps et au linceul qu’il était fort difficile de le détacher du corps. Tout ce qu’on a dit sur ce vol prétendu n’a donc aucune vraisemblance, et tout ce que les Juifs ont amassé pour obscurcir le fait de la résurrection n’a servi qu’à le rendre plus éclatant, car, en publiant que les disciples ont enlevé le corps de Jésus, ils avouent que le corps n’était plus dans le sépulcre. Or, la crainte dont les apôtres étaient remplis, et le soin avec lequel les soldats gardaient le tombeau démontrent l’impossibilité de cet enlèvement » Saint Jean Chrysostome, Homélie 90, cité par saint Thomas d’Aquin, Catena Aurea, en commentaire de Mt 28, 11-15. |
↑26 | « Si Jésus était enterré dans ce tombeau, il n’y aurait jamais eu de religion chrétienne. Le tombeau de Talpiot était grand et connu. Tous les habitants de Jérusalem savaient à quelle famille il appartenait. S’il avait appartenu à la famille de Jésus, c’est là que les autorités de Jérusalem se seraient rendues dès le matin de Pâques pour effectuer leurs recherches. Cela ne leur aurait pas pris une heure pour vérifier que le corps de Jésus était bien couché sur un des lits funéraires. Si Talpiot était le tombeau de famille de Jésus, les autorités juives n’ont pas pu ne pas aller vérifier sur place et il n’y aurait jamais eu de religion chrétienne » Émile Carp, cité par Lucien, Apologétique, p. 554 |
↑27 | Cf. Frédéric Guillaud, Catholix Reloaded, p. 127-133. |
↑28 | Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, IIa IIae, q. 1, a. 4, ad 1 |