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Jeanne d’Arc : miracle vivant contre le doute

Image par Brigitte Werner de Pixabay
Dans le parcours de foi que constitue notre passage sur terre, nous ne sommes pas abandonnés. Puisque Dieu a semé depuis 2000 ans de nombreuses preuves de la véracité des Évangiles, le doute est toujours le fruit d’une volonté mauvaise.

Les miracles contre le doute

Il y a encore en ce moment sur la terre, de nombreux miracles scientifiquement inexplicables. L’excuse donnée parfois, « en l’état actuel de la science on ne peut pas donner d’explication », cache mal l’orgueil de l’homme révolté et insoumis, qui veut rester à tout prix dans le doute pour ne surtout pas donner son cœur à Dieu et devoir se convertir. Croyez-vous vraiment par exemple, qu’il viendra un jour où la science pourra expliquer l’image de Guadalupe au Mexique : comment une image comme neuve de la Vierge Marie peut-elle être accolée à un poncho mexicain vieux de plusieurs centaines d’années mais en excellent état de conservation, sans contact, sans peinture faite de main d’homme… ? Croyez-vous que la science puisse dire un jour comment les yeux de cette femme dessinée se diffractent sous l’effet de la lumière ? En connaissez-vous d’autres dans le monde, des images qui soient vivantes… ? Croyez-vous encore que la science puisse expliquer un jour le linceul de Turin ? Comment le cadavre ensanglanté d’un homme juif trentenaire déposé dans son linceul, a-t-il pu sortir de ce linceul sans l’abîmer, projetant hors de son corps une lumière plus puissante qu’une bombe nucléaire, seule explication scientifique plausible pour justifier l’impression en négatif de son image sur le tissu ? Connaissez-vous de pareils tissus, de pareilles histoires dans le monde ? Ce qui caractérise l’Église catholique, ce qui la rend absolument unique dans le monde, ce sont ses nombreux miracles attestés. L’Église est la seule institution dans le monde à posséder des objets miraculeux, inexpliqués car inexplicables. Combien en faudra-t-il encore pour que les hommes ouvrent les yeux, et réalisent que l’Église catholique possède en elle-même toutes les preuves de la vérité absolue ? L’islam, le judaïsme moderne, le protestantisme, les sectes en tous genre, et par-dessus tout, l’athéisme de nos sociétés : aucune philosophie ni religion dans le monde, ne possède un seul miracle ; pas un seul. L’Église, des centaines. Alors, qui a raison ?

Qu’est-ce qu’un miracle ?

Une des caractéristiques du miracle est sa rareté, son caractère exceptionnel : on ne trouve pas cela deux fois. Autrement, dit, le miracle contredit la nature des choses qui tend à se répéter. Le soleil brille dans un ciel bleu et ne bouge pas aux yeux de l’observateur, voilà qui est naturel ; mais si le soleil commence à tourner sur lui-même, se rapprocher puis s’éloigner de la terre, sous vos yeux, comme à Fatima, c’est un miracle. Il n’y a pas deux linceuls de Turin ; il n’y a pas deux images de Guadalupe dans tout l’univers. Ces objets ne sont pas naturels. Leur spécificité unique au monde oblige à conclure rationnellement qu’ils ne sont pas faits de manière naturelle par un homme.

Dieu ne manifeste pas son existence, sa puissance, sa grâce et son amour pour l’Église seulement par des miracles relatifs à des objets. Il montre clairement sa Providence, aux hommes de bonne volonté qui ne mettent pas d’œillères sur leurs yeux, par l’intermédiaire de notre histoire. Ainsi en va-t-il de la pucelle d’Orléans, Jeanne d’Arc. Elle aussi est unique en son genre. Aucune histoire vraie, dans aucune civilisation, à aucune époque, qui puisse être rapprochée de sainte Jeanne d’Arc.

Jeanne : un miracle vivant

Chez Jeanne d’Arc, rien ne s’explique naturellement.

Elle ne connait que ses prières de base : « ma mère m’apprit le Pater noster, l’Ave Maria, le Credo. Nulle autre personne que ma mère ne m’apprit ma croyance » dit-elle à la fin de sa vie, à 19 ans. Pourtant sa vie spirituelle est d’une immense profondeur : intense vie sacramentelle, intense pratique de la vertu. Elle déteste purement et simplement tout ce qui est mal, dans les moindres détails. Elle se confesse et communie souvent. Elle est joyeuse, simple, dynamique, honnête, pure, loyale, bref, elle possède si jeune tant de qualités ! En connaissez-vous des enfants pareils ? Connaissez-vous une autre femme de l’histoire universelle dont les hommes qui l’entouraient ont témoigné qu’ils n’avaient jamais eu de pensée mauvaise à son contact, comme si elle les préservait de la tentation ? Jeanne d’Arc fait plus penser à la Sainte Vierge qu’à n’importe laquelle des filles de bonne famille… Peut-on chercher à cela une explication naturelle : une éducation excellente ? Non, Jeanne elle-même dira qu’elle a reçu une belle éducation, comme toutes les filles de son pays et de son temps, mais pas plus. Pourquoi donc a-t-elle porté ce fruit unique ? La nature produit les mêmes effets : Jeanne d’Arc aurait dû ressembler aux paysannes de son pays. Pourquoi est-elle exceptionnelle ? Parce que Dieu existe et l’a prise sous son ombre.

Elle est une simple paysanne. Elle sait coudre, garder les moutons, tenir une maison. Elle ne sait pas lire, n’a jamais étudié un quelconque livre de stratégie. Elle ne connaît rien au maniement des armes. Sans qu’aucun historien ne sache l’expliquer, car il n’y a aucune cause naturelle à cela, force est de constater que Jeanne est un génie militaire. Elle envoie régulièrement valser les plans des plus grands capitaines du royaume. Imaginons en 2024 : une jeune paysanne française rejoint la salle de crise du palais de l’Élysée, pour expliquer aux chefs d’état-major de l’armée et à leur commandant suprême, le président de la République, comment il faut attaquer nos ennemis, déplacer nos troupes, ravitailler ici, déplacer le porte-avion là-bas, quelques frégates par-ci, quelques parachutistes par-là, les forces spéciales ici… Y croiriez-vous ? Mais allons plus loin : le président de la République écoute cette jeune fille sortie de nulle part. Il rejette les plans longuement préparés des plus grandes institutions françaises : services secrets, armée de terre, armée de l’air, etc. Il ordonne d’appliquer la stratégie unique décidée par la jeune fille. Je vous laisse imaginer, mes amis, la réaction des médias si cela se présentait aujourd’hui… Emmanuel Macron serait probablement destitué rapidement et accusé de folie furieuse… Mais voilà, autre temps : le roi impose sa volonté. On suivra la stratégie militaire de Jeanne. Et c’est un succès total, victoire après victoire. Mais qui enseigne Jeanne ? Qui conseille Jeanne ? Où a-t-elle appris un art militaire aussi unique ? Elle répond quand on lui demande, elle n’a rien à cacher : bien sûr que j’ai des conseils ! Moi toute seule, je n’y connais rien. Mais que voulez-vous : j’obéis à saint Michel archange, mon ange gardien que je vois presque tout le temps comme je vous vois, sainte Catherine d’Alexandrie et sainte Marguerite d’Antioche, deux vierges martyres. Ils m’apparaissent souvent, forment ensemble mon conseil, je les écoute, et puis je vous transmets le plan. C’est pourtant simple ! Connaissez-vous d’autres histoires pareilles ? Aucune. Aucune depuis Adam et Eve ; et surtout, aucune dans les autres religions, ou les sociétés athées. Rien. Jeanne est un rempart contre le doute. Jeanne d’Arc est une preuve de la foi. Une preuve que Dieu est présent dans son peuple. Seuls les catholiques peuvent puiser en Jeanne d’Arc la force de croire en Dieu, en l’Église.

Mais par un mystère de la providence, après trois années de succès à l’image des trois années de vie publique de Jésus, Jeanne est finalement arrêtée. C’est l’heure de la défaite, de l’injustice, du déchaînement du mal contre elle. La voilà en procès devant les plus grands intellectuels français. Des évêques, des pères abbés, des docteurs en théologie. Ils vont la questionner de longues heures, des semaines, des mois. Dans son procès, Jeanne ressemble à l’enfant Jésus âgé de douze ans au temple de Jérusalem, enseignant les docteurs de la Loi. Celui qui lit le procès de Jeanne d’Arc et qui affirme que Dieu n’existe pas, ne fait pas œuvre d’intelligence. Au contraire : seul un esprit supérieur peut inspirer à Jeanne des réponses si parfaites aux questions vicieuses des théologiens français, à la solde des anglais. Socrate a magnifiquement traversé son procès, mais il avait 70 ans, et une vie de philosophie derrière lui ; il savait se défendre, ça oui. Jeanne ne sait pas lire, n’a jamais étudié la théologie ; elle a 19 ans, elle est face aux plus éminents spécialistes français de la théologie. C’est incomparable. Jeanne est un pur génie, génie qui est tout sauf naturel. Elle l’affirme d’ailleurs elle-même… Pourquoi ne pas la croire, tout simplement ? Son conseil surnaturel lui souffle les réponses, comme le Christ l’a promis à tous ses enfants : « Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez, ni de ce que vous direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même. » (Mt 10, 19).

Jeanne d’Arc est un rempart contre le doute, contre l’athéisme contemporain, contre le scepticisme et le relativisme qui pourrissent l’âme des enfants de l’Église. Lisez le procès de Jeanne d’Arc. Étudiez sa vie. Racontez Jeanne d’Arc dans vos entreprises, vos amitiés, vos foyers, et priez-là de venir secourir une nouvelle fois la France, en nous faisant aimer l’Église.

Lire aussi notre article : La vie de sainte Jeanne d’Arc par Benoît XVI

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