Références
↑1 | Joseph Ratzinger, chemin de croix du Colisée, 2005 |
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↑2 | « Pour que l’épiscopat soit un et non divisé et pour que, grâce à l’union étroite et réciproque des pontifes, la multitude entière des croyants soit gardée dans l’unité de la foi et de la communion, plaçant saint Pierre au-dessus des autres apôtres, il établit en sa personne le principe durable et le fondement visible de cette double unité. Sur sa solidité, se bâtirait le temple éternel et sur la fermeté de cette foi, s’élèverait l’Église, dont la grandeur doit toucher le ciel. Parce que les portes de l’enfer, en vue de renverser, s’il se pouvait, l’Église, se dressent de toutes parts avec une haine de jour en jour croissante contre ce fondement établi par Dieu, Nous jugeons nécessaire pour la protection, la sauvegarde et l’accroissement du troupeau catholique, avec l’approbation du saint concile, de proposer à tous les fidèles la doctrine qu’ils doivent croire et tenir, conformément à la foi antique et constante de l’Église, concernant l’institution. Le caractère perpétuel et la nature de la primauté du Siège apostolique, sur lequel reposent sa force et la solidité de toute l’Église, et aussi de proscrire et de condamner les erreurs contraires, si pernicieuses pour le troupeau du Seigneur. » Vatican I, Pastor Aeternus, 2 |
↑3 | « Dès lors, de ce pouvoir suprême qu’a le Pontife romain de gouverner toute l’Église résulte pour lui le droit de communiquer librement, dans l’exercice de sa charge, avec les pasteurs et les troupeaux de toute l’Église, pour pouvoir les enseigner et les gouverner dans la voie du salut. » Vatican I, Pastor Aeternus |
↑4 | « Si quelqu’un dit qu’il n’y a pas dans l’Église catholique une hiérarchie instituée par une disposition divine, composée d’évêques, de prêtres et de ministres : qu’il soit anathème. » Concile de Trente, sess. XXIII, DS1776 ; « De même que l’autorité de Pierre est nécessairement permanente et perpétuelle dans le Pontife romain, ainsi les évêques, en leur qualité de successeurs des Apôtres, sont les héritiers du pouvoir ordinaire des Apôtres, de telle sorte que l’ordre épiscopal fait nécessairement partie de la constitution intime de l’Église. » Léon XIII, Satis cognitum, 29 juin 1896 |
↑5 | Mt 16, 18 |
↑6 | Extrait de la page « Qui sommes-nous ? » de l’institut Mater Boni Consillii : https://www.sodalitium.eu/qui-sommes-nous/ ; consultée le 11 Juillet 2023. |
↑7 | Voir par exemple dans le Courrier de Rome, Mars 2023, pp. 7-12 : « Tous douteux » par l’abbé Jean-Michel Gleize, qui conclut à la page 12 : « C’est ainsi qu’il faut comprendre ce qu’a dit Mgr Lefebvre lors de la cérémonie des sacres du 30 juin 1988. Parlant des évêques conciliaires, il a déclaré que leurs sacrements « sont tous douteux » et la raison qu’il en a donné est que « l’on ne sait pas exactement quelles sont leurs intentions ». Précisément, leurs intentions sont douteuses dans la mesure exacte où les nouveaux rites réformés par Paul VI sont douteux. Nous savons qu’il y a un doute, concernant la validité, pour les deux sacrements de l’extrême-onction et de la confirmation, en raison de la matière . Il y a aussi un doute pour le sacrement de l’eucharistie, pour la messe, en raison de l’ambiguïté du nouveau rite, qui peut fausser l’intention du célébrant. Quant au sacrement de l’ordre, la problématique, s’il en est une, est analogue à celle de la messe : on ne saurait juger de la validité qu’au cas par cas des célébrations concrètes ». |