Références
↑1 | IIIa, q. 64, a. 2, ad 3. |
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↑2 | Cf. Vatican II, Unitatis Redintegratio 22 ; Gaudium et Spes 38, § 2. Cf. également Communionis Notio, 5 : « La communion ecclésiale dans laquelle chacun est inséré par la foi et le Baptême a sa racine et son centre dans la Sainte Eucharistie. En effet, le Baptême est l’incorporation à un corps construit et vivifié à travers l’Eucharistie par le Seigneur ressuscité, de telle manière que ce corps peut être véritablement appelé Corps du Christ. » |
↑3 | Vatican II, Unitatis Redintegratio 2, §1. |
↑4 | Communionis Notio, 14. |
↑5 | Dont l’évolution liturgique est elle-même très significative : dans la liturgie traditionnelle de la messe solennelle et pontificale, la paix provient de l’autel, le célébrant embrassant l’autel (qui est le Christ) puis transmettant la paix au diacre, au sous-diacre, etc : la communion dans la paix vient d’en haut. Cette dimension verticale, peu réalisable il est vrai dans les grandes assemblées (si bien qu’elle est réservée au clergé) est moins bien exprimée dans le nouveau rite du baiser de paix. |
↑6 | Dans la liturgie papale, un fragment de l’hostie consacrée appelé fermentum était porté par l’acolyte aux différentes églises titulaires de la ville pour manifester l’unité des évêques autour du pape ; les évêques mêlaient le fermentum au Précieux Sang de leur calice, communiaient, puis à leur tour envoyaient un fragment de « leur » eucharistie à leurs prêtres, qui à leur tour faisaient de même avec leurs fidèles. Le pape Innocent Ier tenait particulièrement à ce rite afin que ces prêtres « ne se considèrent pas comme séparés de notre communion ». C’est un beau signe, mais il n’est pas essentiel : d’ailleurs il était hors de question de faire de même avec les basilicae coemeteriales et les paroisses rurales, « parce qu’on ne doit pas porter les sacrements à grande distance ». Ce rite s’est éteint au Xe siècle. Cf A. Croegaert, Les rites et prières du Saint Sacrifice de la Messe, III, 1938, p. 289-290. |
↑7 | Vatican II, Sacrosanctum concilium 57, §1. |
↑8 | CIC, n°908. On pourrait dire, avec une pointe de second degré, que si un évêque invite un prêtre à concélébrer, c’est qu’il considère qu’il est déjà en pleine communion. |
↑9 | CIC, n° 901 : “À moins que l’utilité des fidèles ne requière ou ne conseille autre chose, les prêtres peuvent concélébrer l’Eucharistie, étant respectée la liberté pour chacun de la célébrer individuellement”. |
↑10 | pour ces raisons, cf. L.-M. de Blignières, « À propos de la concélébration », Sedes Sapientiae 158 (2021), p. 3-18. |
↑11 | Cf. Les réponses au dubia de la Congrégation pour le Culte divin |
↑12 | Pour toute cette question, et dans l’attente d’un travail ultérieur, nous renvoyons à L.-M. de Blignières, « À propos de la concélébration », Sedes Sapientiae 158 (2021), p. 3-18. |
↑13 | Pour un prêtre traditionnel, la communion à la messe chrismale est rendue bien plus difficile lorsque le ciboire passe de main en main, chaque prêtre se « servant » depuis sa place, et tenant ainsi l’hostie pendant un temps dans ses doigts ou dans sa paume, sans aucune purification prévue ensuite ; cela se déroule ainsi dans de nombreux endroits, et il faut comprendre le scandale objectif (même si non voulu) pour le prêtre formé, par la liturgie traditionnelle, à l’attention aux parcelles et aux purifications rituelles. |
↑14 | Vatican II, Lumen Gentium, 7, §2. |
↑15 | 1 Co 10, 16-17. |
↑16 | IIIa, q. 73, a. 4. |
↑17 | Communionis Notio 14. |
↑18 | Saint Augustin, La Cité de Dieu, livre X, 6 |