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Notre degré de liberté face à la tentation se mesure à notre réaction aux injures et afflictions ; si nous sommes troublés, c’est que nous sommes trop restreints à la surface sensible de notre être. Le nécessaire approfondissement qu’implique la garde du cœur passe aussi par un recentrement de la prière dans l’intimité de l’âme.
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« Celui dont les offenses et les injures affligent fortement le cœur, doit reconnaître à ce signe qu’il porte encore dans son sein l’antique serpent. Si donc il garde le silence ou répond avec grande humilité, il affaiblit le serpent et dénoue son étreinte. S’il réplique avec aigreur ou s’il parle avec arrogance il donne force au serpent de verser le venin dans son cœur et de ronger cruellement son intérieur; ainsi le serpent se fortifie de jour en jour et dévore avec tout effort de redressement la force de sa pauvre âme; dès lors l’homme vit pour le péché mais il est tout à fait mort à la justice. » (Syméon le Nouveau Théologien, Philocalie des Pères Neptiques )